[RP libre avec un voir 2 personnage(s) supplémentaire(s) tous scénarios possibles ^^]

Le jour s'était levé bien trop tôt aux yeux de Lisabelle, la jeune fille n'avait pas vu passer la nuit, il faut dire qu'elle avait été mouvementée et puis elle aimait tellement rester seule sans personne pour l'embêter, sans personne pour lui parler et ainsi briser l'équilibre parfait de la nuit, juste le silence, ce silence qui berçait la jeune fille ...
Quand le Soleil c'était levé au matin, Lisabelle s'était laissé surprendre, elle qui était à l'ombre des arbres, elle n'avait pas vu le temps passer si bien que quand un rayon de Soleil avait frappé son oeil et que son regard posait des rond vermeilles, elle n'avait pu que se lever d'un bond et retourner au palais, dans ses appartements. Traversant aussi discrètement que possible les jardin pour gagner sa fenêtre qu'elle atteignit en escaladant le mur afin de pénétrer dans ses appartement comme une voleuse. Heureusement, elle n'avait trouvé dans la pièce que Blandine qui est et était sa domestique et sa nourrisse, Takya. L'une avait baissé les yeux et l'autre avait soutenu le regard effronté de la princesse en exil qui elle semblait de fort mauvaise humeur. Elle finit toutefois pas apercevoir un plateau sur lequel se trouvé une infusion et du pain beurré.

"Merci Blandine, cette boisson chaude réchauffera peut-être mon intérieur gelé. Quand à vous madame, si votre humeur n'est pas bonne, plutôt que de grogner puisque tel est dans vos habitudes, veuillez sortir je vous pris."

La jeune fille avait sourit en remerciant sa domestique et toisait à présent cette femme qui avait été comme une mère avec elle. Takya, quant à elle finit par déclarer d'une voix froide :

"Si votre mère était au courant, ou pire, votre oncle le roi, imaginez-vous ...

- Takya ! Je tiens à votre silence, ne me décevez pas ! Blandine, pourrais-tu me chercher ma robe blanche, il me semble que la neige tombe au dehors de ce lugubre château et j'aime à être en harmonie avec le temps ...

- Mademoiselle, avec tout le respect que je vous dois, porter du blanc ..."

La nourrisse s'était tue d'elle même en croisant à nouveau le regard froid et dur de sa protégée, celle-ci était las du comportement de la femme à son égard et chaque matin, au moment de leur quotidienne dispute, Lisabelle était plus las que le matin précédent. Heureusement, elle pourrait bientôt la renvoyer. Mais la princesse n'était pas fille à se taire et aussi ajouta-t'elle en lançant un nouveau conflit bien consciemment :

"Il faudrait aussi que je sorte.

- Mais vous êtes folle !! Vous souvenez vous un peu de ce qu'il c'est passé la dernière fois que votre cousin vous a trouvé dans un lieu ou vous n'étiez pas sensée vous trouver ?"

Oui, la jeune fille s'en souvenait, elle s'en souvenait même très bien de cette semaine d'enfermement à laquelle elle n'avait pu échapper, aussi regarda-t'elle sa nourrisse avec ce regard d'enfant que la femme lui connaissait, elle connaissait les peurs de la fille de la plus proche cousine du roi. Elle savait tout d'elle. Takya s'y trompa, elle cru voir la petite fille de laquelle on venait de se rire et qui ne pouvant pas voir sa mère venait la voir, aussi tendit elle un bras vers sa protégée qui elle recula avec violence d'un bond. La voix de Lisabelle claqua avec la puissance d'un fouet :

"Je ne vous permet pas ! Sortez Madame.

- Mais ...

- Je vous ai demandé de sortir."

La voix de sa maîtresse était sans appel et Takya le comprenant s'inclina légèrement comme elle l'avait toujours fait avant de tourner les talons. Blandine qui était revenue depuis un moment posa la robe blanche sur le lit, la jeune princesse lui sourit et la remercia avec douceur avant de lui demander de lui porter aussi des bijoux et alla derrière le paravent en bois de chêne qu'elle avait reçut à son dernier anniversaire pour se changer appelant bientôt la domestique pour qu'elle l'aide à nouer le dos de la robe blanche traînant sur le sol. Elle avait beau préférer le noir et le rouge, cette robe était de loin sa favorite. Elle sortie de derrière le paravent, mit les bijoux et commença à se coiffer ce que finit de faire Blandine. Son visage dégagé à l'exception d'une mèche soyeuse de tout cheveux alors que sa chevelure tombait en cascade de boucles dans son dos, elle enfila sa cape de tissu rouge sang doublée d'une fourrure aussi douce que blanche et sans rabattre la capuche sur son front, elle sortie par la porte de ses appartements en tenant avec élégance les bords de sa robe, descendit les escaliers et pénétra dans les jardins. Son interdiction de sortir tenait toujours mais peu lui importait, plutôt mourir que d'être enfermée. De plus, elle était la seule ou presque à posséder une telle cape de cette couleur. Qu'est-ce qu'il pourrait bien la menacer ?

La neige tombait en paillettes d'étoiles argentées dans ses cheveux, sur le tissu rouge de sa cape lui arrivant au cheville et sur sa peau de lait. Elle avançait ainsi dans les jardins, les yeux fermés et sa robe qu'elle ne tenait plus traînant dans la neige propre et blanche. L'air sortant de sa bouche au rythme de sa respiration formant de légers petits nuages de fumée ...